Anne Nivat (pouse de Jean-Jacques Bourdin) wikipdia, biographie, pouse, origine, mari, nouveau

Publish date: 2024-08-22

Anne Nivat est journaliste et correspondant de guerre français qui a couvert les conflits en Tchétchénie, en Irak et en Afghanistan. Elle est connue pour ses interviews et ses portraits de personnages sur papier de civils, en particulier de femmes, et leurs expériences de guerre.

Wikipédia, biographie d’Anne Nivat

Origine

Anne Nivat vient de Haute-Savoie près de la frontière suisse et de Genève, en France. Elle réside à Paris et a également vécu à Moscou.

Nivat est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’Institut d’études politiques de Paris, ou Sciences Po, à Paris.

Nivat est devenu un spécialiste de la politique russe. Son premier livre était sur les médias russes pendant la période de glasnost dans l’ex-Union soviétique, la dissolution du pays, et ses conséquences jusqu’en 1995 (Anne Nivat, Quand les médias russes ont pris la parole : de la glasnost à la liberté d’expression : 1985-1995, publié en 1997). Après un séjour à l’Université Harvard avec le Davis Center for Russian and Eurasian Studies (1997-1998), elle est allée en Russie et a présenté un rapport sur la Tchétchénie en 1999.

Elle dit avoir été influencée par le journaliste polonais Ryszard Kapuściński, qu’elle a rencontré plus tard avant sa mort, et par le célèbre journaliste italien Curzio Malaparte, qui a couvert le front de l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale et écrit ses récits dans les livres Kaputt (1944) et The Skin (1949).

Elle parle plusieurs langues en plus de sa langue maternelle, notamment le russe, l’anglais et une connaissance pratique de l’arabe.

Apparence physique, taille, âge d’Anne Nivat 

Anne Nivat taille

Sa taille est de 1,65 mètre. Son poids s’élève à 57 kg. 

Anne Nivat âge

Anne Nivat voit le jour le 18 juin 1969. Aujourd’hui, elle est âgée de 54 ans (en 2023). Son signe astrologique est Gémeaux.

Anne Nivat apparence physique

Son regard est marron. La couleur des cheveux est brune.

Famille, ethnicité et relations d’Anne Nivat 

Famille – parents, frères et sœurs

Son père est Georges Nivat, historien de la Russie et traducteur d’Alexandre Soljenitsyne, et sa mère lui a enseigné le russe.

Relation d’Anne Nivat : mari, épouse, compagnon, copain et enfants

Anne Nivat (Épouse de Jean-Jacques Bourdin)

Elle est mariée au journaliste Jean-Jacques Bourdin et ils ont un fils.

Carrière

Elle a commencé sa carrière de journaliste au magazine Radio Free Europe/Radio Liberty and Transitions à Prague, où elle a travaillé pendant trois ans entre 1995 et 1997, notamment sous la direction de Michael Kaufman, correspondant et rédacteur à l’étranger du New York Times, alors qu’il était en congé.

Journaliste, Nivat est surtout connue pour ses reportages en Tchétchénie en 1999-2000 alors qu’elle travaillait pour Ouest France et comme correspondante spéciale de Libération. Nivat a visité Moscou en septembre 1999, et quand les Russes ont envahi la Tchétchénie, elle a demandé l’accès comme journaliste, mais a été refusé. Elle a accédé à la zone de guerre en voyageant habillée en femme tchétchène et a fait rapport indépendamment du contrôle russe. Nivat était en Tchétchénie pendant quatre mois alors qu’elle se mêlait et se mêlait à la population locale et rapportait le conflit pendant une interdiction de journalistes jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée par le Service fédéral de sécurité russe et expulsée. Elle dit que sa réussite en Tchétchénie était basée sur plusieurs facteurs:

Le fait que je sois une femme a été d’un grand secours pour couvrir cette guerre. Personne ne prête attention à une femme. Alors que si on est un homme, on peut être arrêté quand on veut. De plus, Dan (Williams, correspondant à Moscou du Washington Post), ne parle pas russe. Les trois éléments qui ont joué en ma faveur étaient le fait que je parle russe, le fait que je suis une femme, et le fait que je fais partie de la presse écrite – je n’avais pas besoin de microphones. Et le quatrième élément est la chance.

Elle a commencé sa carrière comme correspondante de guerre en Tchétchénie, et elle a dit que c’était aussi sa pire expérience de guerre, car elle a survécu aux bombardements militaires russes.

En 2001 Nivat a écrit l’histoire de la vie de l’ancien membre du FLN Louisette Ighilahriz dans le livre Algérienne, qui était un best-seller lors de la publication. Depuis 2004, elle travaille pour Le Point, hebdomadaire d’information français, et a également écrit pour Le Soir et Le Nouvel Observateur, ainsi que pour le Huffington Post. Son journalisme en anglais a paru dans USA Today, U.S. News & World Report, The Washington Post, The New York Times et Nieman Reports. Pour le New York Times, elle a écrit un article intitulé « Life in the ‘red zone », qui parle de ses expériences en tant que correspondante de guerre en Irak et qui est inclus dans son livre en français sur l’Irak.Elle a aussi écrit sur l’Afghanistan en comparant les soldats canadiens qui l’ont invitée à leur camp et les civils avec qui ils ont traité.

En 2012, son visa russe a été annulé et elle a de nouveau été expulsée peu après un entretien avec l’opposition russe et avant l’élection présidentielle. Quelques jours plus tard, l’agent d’immigration a été congédié et l’ambassadeur russe s’est excusé et a invité Nivat à retourner en Russie. Son récit a été publié par le New York Times

Publications

ncG1vNJzZmicmaS%2FprjLmmWfql%2BWu6%2BxjKegr5mkZA%3D%3D